La couleur des sentiments
Kathryn Stockett
Résumé:
Mais Skeeter, la fille des Phelan, n'est pas comme les autres. De retour à Jackson au terme de ses études, elle s'acharne à découvrir pourquoi Constantine, qui l'a élevée avec amour pendant vingt-deux ans, est partie sans même laisser un mot.
Une jeune bourgeoise blanche et deux bonnes noires. Personne ne croirait à leur amitié; moins encore la toléreraient. Pourtant, poussées par une sourde envie de changer les choses, malgré la peur, elles vont unir leurs destins, et en grand secret écrire une histoire bouleversante.
Il y a des livres que nous aimerions ne jamais avoir lu.
Pour pouvoir les lire encore et encore et à chaque fois le découvrir avec les mêmes sentiments ; émerveillement, effroi, stupéfaction, peur, joie, rire, larme. La couleur des sentiments fait parti de ces romans-là.
Ce roman, c'est plus qu'un simple roman, qu'un simple témoignage. Pourtant, je me doutais bien que c'était touchant, c'est quand même un sujet sensible. Mais à ce point-là. Je ne pensais pas ressentir autant de sentiments. Je ne pensais pas trouver un roman aussi riche.
C'est l'histoire d'un combat, mais pas seulement. C'est une histoire d'amitié, d'amour, d'injustice. C'est l'histoire d'un combat. C'est l'histoire de trois femmes qui malgré leur peur, malgré tout ce qui pourrait leur arriver vont parler, vont dénoncer la situation.
L'auteure nous décrit avec justesse à quel point, la situation est paradoxale et complètement folle. Les bonnes élèvent les petites filles et les petits garçons blancs, les aiment, s'attachent à eux, et au final, ceux-ci deviennt méprisants envers les personnes de couleures noires. Pourtant, on sent que la plupart des personnes blanches gardent un amour avec leur bonne qui les as élevé. Certaines règles m'ont totalement indigné et fait lever les yeux au ciel. Quel bêtise...
Les personnages sont fins, vivants, réels. Katheryn Stockett parle de cette époque sans tomber dans le larmoyant. Elle se contente de raconter. Le fait qu'on alterne trois narrations apporte beaucoup, à mon avis. On se rend compte de la cruauté que subit chacun des personnages. C'est dur. J'ai eu les larmes aux yeux. Et pourtant, j'ai souri devant le côté farouche de Minny. J'ai souri devant la tendresse qui se dégageait de la relation entre Aibeleen et Baby Girl. Je crois que jusque là, aucune relation dans un livre ne m'avait ému à ce point.
Je tiens tout de même à attribuer une mention spéciale à Miss Célia, la patronne de de Minny qui m'a aussi beaucoup touché.
Je ne me suis ennuyée à aucun moment. Malgré le fait que ce soit tout de même un pavé, je l'ai dévoré en quelques jours.
Comment rendre justice à ce roman à travers cette chronique ? A pars de vous dire de le lire, je ne sais pas quoi rajouter pour vous expliquer à quel point j'aime ce livre.
Il rentre définitivement dans mon top des meilleurs-livres-de-ma-vie-que-je-relirai-toujours-et-toujours.
Un roman à lire. Le plus vite possible.
Article de Dune
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